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LA REDUCTION MAMMAIRE

Les principales exigences d'une réduction mammaire, outre la réduction du volume mammaire, sont d'assurer la viabilité du complexe aréole-mamelon, une cicatrice discrète des tissus mous et une forme harmonieuse et stable du sein en accord avec le morphotype de la patiente.


Un large éventail de facteurs entre en jeu lors du choix du type de plastie mammaire. Il s'agit notamment de la tonicité et de l'élasticité de l'enveloppe des tissus mous, du contenu de l'enveloppe, qu'elle soit graisseuse, glandulaire ou fibrokystique, de l'apport sanguin au complexe aréole-mamelon qui sera assuré soit depuis la profondeur de la glande, soit depuis la peau autour de son la circonférence, le mode opératoire du chirurgien et les paramètres liés à la patiente tels que la sensibilité de l'aréole-mamelon, l'allaitement et la forme des seins.


De nombreuses procédures chirurgicales avec des conceptions très variées sont disponibles. Toutes peuvent répondre à un paramètre, mais au détriment d'un autre.


La tendance actuelle chez les chirurgiens plasticiens est de limiter au maximum la cicatrice horizontale, et même la cicatrice verticale. Cependant, ces méthodes peuvent compromettre la forme du sein ou allonger la cicatrice verticale infra-aréolaire et même élargir le diamètre de l'aréole et/ou de la cicatrice péri-aréolaire ou encore faire remonter le pli sous-mammaire et, surtout entraîner une réduction mammaire insuffisante.


La technique doit être judicieusement choisie et appuyée par le consentement éclairé du patient.







LE VOLUME, LA CICATRICE



La situation pourrait se résumer ainsi : plus le volume à enlever est important et plus la surface de peau à corriger est importante, plus la cicatrice nécessaire pour obtenir une jolie poitrine qui restera stable dans le temps sera longue.


L'étendue de la réduction dépendra de la structure du sein, qui peut être à prédominance glandulaire ou à prédominance graisseuse.


Mais, comme vous, je préfère que les cicatrices soient aussi petites et discrètes que possible et permettent une stabilité à long terme. D'où l'importance de trouver ensemble un bon compromis.


Très souvent, la réduction mammaire est associée à une lipoaspiration afin de réduire l'étendue de la cicatrice en induisant une rétraction du tissu cutané élastique.


En conclusion : lors de l'étude d'une demande de réduction mammaire, il faudra, dès la première consultation, évaluer le contenu mammaire c'est-à-dire déterminer s'il est à prédominance glandulaire ou graisseuse. La quantité de tissu à réséquer variera d'un patient à l'autre si l'on veut obtenir un résultat durable.


Voir l'article publié par Richard Casey

*Les résultats chirurgicaux présentés sur ces photographies ne peuvent être reproduits à l'identique, ni même approximativement. Les résultats dépendent de l'anatomie initiale de chaque patient.
 
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